E.P.R.
: le réacteur |
Le groupe nucléaire français Areva et le japonais
Mitsubishi Heavy Industries (MHI) ont annoncé avoir signé un accord pour, en
particulier, mettre au point un réacteur nucléaire "de 3e génération".
Cette annonce doit être comprise à sa juste valeur : c'est tout simplement l'enterrement
du réacteur EPR, pourtant présenté depuis des années comme le fleuron de l'industrie
nucléaire française.
En annonçant avec son partenaire japonais la mise au point d'un réacteur de 1000 MW, la
multinationale Areva reconnaît que le pachydermique EPR (1650 MW) n'a aucun avenir, trop
lourd pour être intégré à la plupart des réseaux électriques.
Recalé en Chine et en Inde, sans espoir d'avenir aux USA, l'EPR n'a été vendu qu'à un
seul exemplaire, à la Finlande qui s'en mord aujourd'hui les doigts : le chantier a plus
d'un an de retard et les malfaçons risquent fort de condamner ce réacteur à courte
échéance.
Tous les citoyens doivent se joindre à cette initiative et soutenir le Réseau "Sortir du nucléaire" et les autres associations engagées dans ce combat vital.
Nucléaire : Areva et
Mitsubishi vont développer un réacteur 3G de 1.000 MW
19/10/2006 - AFP - Le groupe nucléaire français Areva et le japonais Mitsubishi
Heavy Industries (MHI) ont annoncé jeudi la signature d'un accord de coopération pour
développer un réacteur de troisième génération de 1.000 mégawatts (MW), qui pourrait
être opérationnel d'ici une dizaine d'années.
Cet accord ouvre à Areva le marché de la construction de réacteurs nucléaires au
Japon, jusqu'à présent dominé sans partage par les groupes locaux utilisant sous
licence des technologies américaines.
Il permet aussi à Mitsubishi Heavy de s'adosser à nouveau à un partenaire
international, son ancien allié américain Westinghouse ayant été racheté au début de
l'année par son concurrent japonais Toshiba.
Jusqu'à présent, MHI et Areva travaillaient chacun de leur côté depuis plusieurs
années sur ce projet de réacteur.
Areva se basera sur sa solide expérience dans la construction de réacteurs de troisième
génération EPR et de deuxième génération.
Mitsubishi Heavy a également une longue expérience dans la construction de réacteurs au
Japon.
Capital.fr -20/10/2006
Exclusif Capital.fr -
EPR : Areva pourrait perdre plus d'1 milliard d'euros en Finlande Areva pourrait perdre "plus de un milliard d'euros en Finlande", selon des sources concordantes dans l'industrie nucléaire. D'abord le constructeur de centrales aurait mal négocié la vente, en décembre 2003, à l'électricien finlandais TVO du premier exemplaire de l'EPR, son réacteur de troisième génération. Areva, qui a signé avec TVO pour 3 milliards d'euros, contre 3,3 milliards avec EDF (EDF) pour lEPR de Flamanville, dont la construction débutera l'an prochain, a aussi accepté des conditions extrêmement sévères concernant les éventuelles pénalités de retard. Or ce chantier, le premier d'un EPR, a déjà pris un an de retard.Areva : le bourbier finlandais
10/11/2006 - Agpresse - Selon la Tribune, lélectricien
concessionnaire finnois TVO aurait depuis juin bloqué ses paiements dans le projet
Olkiluoto 3. Ce dernier vise à la construction dune centrale nucléaire de
troisième génération en Finlande, dite EPR. Areva, qui est en charge de la
construction du réacteur, est lune des entreprises participant à ce projet, au
même titre que lallemand Siemens, qui construit lui la turbine génératrice
d'électricité. Le quotidien économique livre deux explications expliquant un retard du
chantier : lune concernant le béton livré par Forssan betoni qui a provoqué des
heurts entre parties françaises et finlandaises, lautre concernant les procédures
de validation des documents de procédure technique, du fait dun manque de personnel
dans ce secteur chez Areva. De ce fait, le retard attendu,
qui nétait que de un an pour la livraison de ce chantier, pourrait bien être de 2
à 3 ans.